Rappel du contexte : Harpagon n’a hâte d’établir ses enfants que pour épouser lui-même une jeune fille pauvre dont la beauté l’a charmé et qui apportera en ménage mille qualités précieuses, et surtout beaucoup de frugalité et d’économie. Il se croit obligé de l’inviter à diner, mais il s’agit de dépenser le moins possible... Harpagon tente de s’entendre avec son cuisinier, qui est aussi son cocher, dans une scène du dernier comique. Pendant le repas, Harpagon découvrira que son fils est épris de cette même Marianne qu’il veut épouser.
La scène est célèbre aussi pour le proverbe suivant : « il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger »
La comédie de L’Avare n’eut pas d’abord tout le succès qu’elle méritait parce qu’elle était écrite en prose. On croyait à cette époque qu’une bonne comédie ne pouvait s’écrire qu’en vers.
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